Bonjour et bienvenue dans la 28ème édition d’Une vie bocalship, rédigée dans la casemate 3, du fort d’Aubervilliers (93).
Celle-ci est particulière et orientera les deux prochaines. Habituellement, ce courrier est un outil permettant de diffuser une vie simple, fluide et organique, la mienne, au format écrit. Chaque édition, composée de manifestations, pensées et expériences, est singulière et tisse mon quotidien.
Les deux dernières semaines furent remplies de moments de qualité et d’expériences formatrices. Par exemple : - Réalisation d’un film « teasing de l’association Fort Recup » - Un aller/retour en stop de Vatan (36) à Montans (81), riche d’imprévus et rencontres - Un week-end à Sant Feliu de Guíxols (ES), en famille - Cueillir les gousses d’un Févier d’Amérique, à Villejuif (94) et - La visite d’un lieu inspirant à Clichy-sous-Bois (93).
Durant le mois de décembre, je pourrai continuer mes écrits traditionnellement. Or, une forte intuition m’invitent à dédier du temps à une évolution de mon être.
Aussi, pas de panique, je ne vais pas me transformer (vraiment) en papillon, mais comme la chenille, je sens une métamorphose se présenter à moi.
Je souhaite donc orienter l’édition 28 (celle-ci), 29 et 30 aux coulisses de ce que je vis intérieurement.
L’idée est de partager :
Où en suis-je ?
Quelles sont mes priorités actuelles ?
Comment harmoniser les divers projets de ma vie ?
Quelles évolutions subit mon cap ?
Honnêtement, je pourrais mettre en pause ce journal digital, vivre pleinement les prochaines semaines et reprendre plus tard mais ; écrire est un des vecteurs que j’utilise pour clarifier mes idées et projections, partager ces dernières me semble pertinent dans ce cadre.
Si vous n’êtes pas intéressé par les 3 prochaines éditions (en comptant celle-ci), on se retrouve le 2 janvier 2023 pour l’édition 31.
Autrement, l’écrit d’aujourd’hui sera un encrage de ma situation.
Où en suis-je ?
Jusqu’en 2019 :
Je suivais largement les conseils et indications de mes proches, enseignants ou ma famille. Je menais une vie « classique », suivant la norme d’une scolarité et d’un jeune de mon âge.
Comme l’exprime une personne m’ayant inspiré, je vivais une vie « par défaut ».
Celle-ci était singulière et animée, mais quelque chose clochait en moi…
2ème année de licence de mathématiques (2019 - 2020) :
Cette période était décisive dans l’optique de passer d’un ressenti à une action concrète ; évoluer d’une situation déplaisante à un chemin plus épanouissant.
Les débuts de Bocalship (avec mon ami Clement) étaient activés et une importante décision fut prise de mon côté : arrêter mon cursus scolaire l’année d’après.
À cette époque, je vivais chez mes parents à Montans (81) et étudiais à Albi (81).
Début de la débrouillardise globale : « année de césure » (2020 - 2021) :
Après un job d’été m’offrant un matelas financier ; en septembre 2020 je suis chez mes parents, livré à moi-même et mes idées.
Je lance le podcast « Échappée Verte », sur l’entrepreneuriat à impact, je vis quelques mois chez une californienne à proximité de chez mes parents et sens que cette « année de césure » est la germination d’un grand arbre…
Je m’isole 2 mois afin de vivre un temps d’introspection, une phase très personnelle, peut-être égocentrique même ! La vie se reconnecte à moi, à mon être et je suis prêt à vivre pleinement l’aventure.
Je suis mon intuition et vis des temps privilégiés aux côtés d’entrepreneurs inspirants.
BocalShip renaît.
Une formation sur-mesure : Intégration de Fort Recup (2021 - aujourd’hui) :
Le vent m’a emmené à Aubervilliers (93), chez Fort Recup, une association découverte via mon cousin, il y a plusieurs années.
Le temps, lui, m’a permit de nouer des liens forts avec les membres de cette structure et l’opportunité de rejoindre l’équipe s’est présentée, en tant que junior en tout, et ayant BocalShip dans ses bagages à poursuivre.
Depuis août 2021, je vis la majorité du temps au sein du tiers-lieu Casemates34. J’ai appris, approfondi et affirmé beaucoup de choses ici.
Jusqu’à lors, je vivais avec peu de dépenses et peu de revenus. Quelques évènements, chantiers et services me permettaient de vivre pleinement et mes finances étaient douces. Dorénavant je dois générer moi-même des revenus.
Cette situation est inédite, perturbante et excitante en même temps. Ce que j’entends par « générer moi-même des revenus », ce n’est pas m’inscrire à Pôle emploi et trouver un CDI ; mais bien mettre en valeurs mes expériences, compétences et espaces !
Maintenant :
J’en suis donc là et les éditions 29 et 30 seront des approfondissements de cette transformation.
Comment passer de ressources aléatoires et spontanées à un élargissement d’opportunités ?
Cela demande d’actualiser les priorités de mon quotidien, d’harmoniser les diverses sphères de ma vie et évoluer ma vision…
Je vous dis à lundi prochain pur l’édition 29 ; la 30ème émergera sans doute durant la semaine du 26 décembre.
Si ce format vous parle, cliquez sur l’icône « coeur » en bas du mail !
Belle semaine dans un froid digne de la saison…
Marc.