Introspection de décembre… Fluide
Une vie bocalship #79
Bonjour et bienvenue dans la 79ème édition de mon carnet de bord « Une vie bocalship » ; rédigée dans la casemate 3, chez Fort Recup.
Comme annoncé lundi dernier, ces derniers écrits de 2023 suivent un plan particulier :
Le bilan de cette année (éd. 78)
Mon usage du numérique (éd. 79)
Mes modèles économiques (éd. 80)
Aujourd’hui, je vais donc plonger dans « mon usage du numérique ». Avant d’attaquer, je propose de dégrossir le sujet et cibler mon partage…
Cette mise au point intervient suite à un usage (volontairement) intense des outils digitaux dont je dispose : Meta, LinkedIn, TikTok, YouTube, Substack, web site, WhatsApp…
Depuis janvier dernier, je filme journalièrement mon quotidien en story Instagram, publie (au moins) 1 post par jour sur LinkedIn et (presque) chaque lundi à 9h, j’ai diffusé un mail de 1000+ mots ; de juin à octobre, Nour et moi avons animé l’émission « Étoile Filante » sur YouTube, Instagram, TikTok et LinkedIn ; j’ai codé et mis à jour les sites marcalby.com et bocalship.com ; et depuis dimanche 30 avril 2023, j’ai exprimé chaque semaine une « Pensée du dimanche… » en vidéo sur Instagram et TikTok.
Pourquoi je parle de tout ça ?
Parce que ce « travail » a un impact non-négligeable dans ma vie : rencontres, opportunités, ruptures, fatigues, jugements, discussions, bugs, illuminations, évolutions…
Mettons les choses au clair en explorant ce thème ainsi :
C’est quoi le numérique ?
Ma relation depuis l’adolescence
Des exemples concrets de son influence
Mes apprentissages jusqu’ici
Ma vision pour la suite
Le numérique : une extension 👾
Tout d’abord, je vois le numérique comme un outil et un matériel. Ayant légèrement étudié le sujet à la fac, je vois les logiciels comme des lignes de code, les calculs comme une sollicitation d’un processeur et la consommation d’énergie électrique ; et les données comme des lignes de code (également) inscritent sur des « disques durs ».
Par exemple, je vois ce mail comme le résultat de mon écriture sur le clavier de mon ordinateur (consomment de l’électricité), puis sa mise en ligne sur le logiciel « Substack » (téléchargement sur un serveur) et enfin, sa diffusion et réception dans ta boite mail (ou il représente des lignes de code stockées sur ton ordinateur et ton logiciel de mail).
Tout ça pour : diffuser une idée, une pensée, une expérience ; le numérique est donc cet outil permettant d’étendre mes initiatives et de transmettre un message : « J’existe ! ». Derrière ces lignes un humain respire et vie (moi).
Aujourd’hui, cet outil est devenu la nouvelle « voix de la raison ». Nous ne faisons confiance qu’à ce que nous lisons sur la toile, ou presque ; comme à l’arrivée de la radio ou de la télévision. Le « statu quo » est devenu ce qui est populaire sur nos écrans. Nous ne distinguons plus notre lecture de pixels lumineux et notre vue des spectres lumineux.
Plus nous nous connectons, moins nous le sommes et inversement…
En voici mon histoire :
Son entrée dans ma vie 🍃
Cela remonte au collège, dans les années 2010, où je n’avais pas de smartphone, mais 1 ordinateur familial et 1 mp4…
Minecraft a fait partie de mes 1ères expériences de logiciel : m’apprenant à construire des bâtiments et à survivre dans un monde de cube ; laissant moins de place à la construction de cabanes ou l’apprentissage des espèces d’oiseaux…
Le mail a été mon 1er moyen de communication instantané, à distance, avec des membres de ma famille et quelques amis… Skype est arrivé assez vite et j’ai commencé à découvrir les quiproquos que peut engendrer une communication texte ; les « émoticônes » et abrégés n’arrangent rien…
Durant plusieurs années, j’ai donc employé le numérique comme un jeune de ma génération ; acquérant un smartphone au lycée, j’ai pu jouir des discussions textos sans fin, la popularité sur Facebook, les échanges sur Snapchat et la consommation de vidéos sur YouTube. J’étais passionné par tous ces outils high-tech et suivais l’actualité de près.
À la faculté, je faisais partie des plus connectés : montre, tablette, écouteurs sans fil, dernier smartphone et ordinateur de pointe ; ce n’étais que le début pour moi, je me voyais encore plus « connecté » !
Pourtant, plus je me connectais, plus je me sentais vide à l’intérieur et la vie perdait de sa saveur…
Aux alentours de 2020, j’ai commencé à créer du contenu, au lieu de seulement en consommer. J’enregistrais et montais des vidéos personnelles (anniversaire, voyage, « unboxing »…) sans les publier. Avec ma sœur, nous réalisions de la musique en amateur et la 1ère fois que ma tête est apparue sur YouTube était à travers ce clip musical : « DERC - A travers la vitre ».
J’ai commencé à filtrer ce que je consommais et devenir créateur à mon tour…
Aujourd’hui, je produis plus de contenu que ce que j’en consomme…
Quel réel impact cela engendre ?
L’influence de cette communication 💌
Prenons le clip vidéo publié sur YouTube avec ma sœur. Je suis très fier de cette vidéo depuis sa réalisation, elle fut un super projet à vivre en famille ! Au lycée, on s’est moqué de moi dans mon dos, ce qui a eu des répercussions dans ma relation de couple et mon énergie créative. Dans ces cas-là (et à cet âge), il est facile de se bloquer sur les jugements plutôt que sur les encouragements.
En 2020, je suivais des créateurs tels « Antoine BM », « The Family » et « JCK ». Me nourrir de leur contenu m’a permis de prendre de la hauteur et de saisir le courage en moi pour vivre selon mes règles ; ces contenus ont contribué à mon cheminement.
Aussi, je suivais des projets entrepreneurials inspirants français à travers les réseaux sociaux ; influençant ma philosophie de vie et mes convictions. Quelques mois plus tard, je rencontrais les fondateurs de ces projets et brisais l’écart entre l’image que j’avais d’eux et eux. Internet m’a donc ouvert à des nouvelles manières d’entreprendre, chose que je n’aurais pas découvert en restant dans ma campagne…
Aujourd’hui, créer du contenu a un effet inverse : j’attire et interpelle des internautes à me rencontrer. Je deviens le projet / influenceur inspirant pour d’autres personnes.
Comme consommer du contenu avait une influence sur moi et a fortiori sur mes relations ; en créer a un impact direct sur tous ceux qui le consomme, inclus mes proches.
Mais alors, qu’est-ce que j’en tire ?
Ce que j’observe avec le temps 👀
Comme je disais en 1ère partie, le numérique est une extension de moi ; au même titre que le manuscrit, l’artisanat ou l’art. Ce que je diffuse sur la toile est un spectre de mon être, mais ne me représente que partiellement. Même, ce n’est qu’une façade.
Si quelqu’un lisait ce que j’écrivais dans mon carnet personnel, il se ferait une idée de ce que je pense ; mais serait-ce juste ? Rarement, puisque j’écris avec ma grille de lecture, mon vocabulaire et ma sensibilité.
Ma communication digitale est donc une extension de mes pensées, mes activités et dessine une image digitale de moi. Au même titre que les entrepreneurs qui m’inspiraient il y a quelques années, je construis ma réputation / renommée. Chacune de mes présences digitales forment ce « personnage ».
Il est difficile, pour un internaute, de faire la part des choses entre « Marc Alby de LinkedIn » et moi ; surtout parce qu’il n’a que ma tête ou mes écrits sur son écran !
Comme pour un livre : chaque lecteur se fait une idée de l’écrivain, sans connaître l’humain !
Finalement, tout est question d’image et de comment s’en servir ?
Mon intention à l’avenir 🚀
« Augmenter le nombre de « followers » et engager de la qualité. »
La quantité rime rarement avec la qualité ; pour autant, les deux ont leur rôle.
En 2023, j’ai appris la discipline, la régularité, les usages, les impacts et la continuité. Prochainement, je vais me perfectionner sur les codes, le référencement, la qualité, la cohérence et la pertinence.
Cette recette va me permettre de grossir le flux de « vu », tout en construisant une communauté intéressée et présente dans la vie de mes projets (le Bocal, les « Event BS », « Étoile Filante »…).
Les comptes liés à l’image « Marc Alby » auront 3 axes de communications principaux : - influenceur d’une vie bocalship singulière - posture de Guide de vie - Capitaine de navire entrepreneurial ; et les comptes liés à « BocalShip » mettront en lumière : - les lieux (le Bocal, Fort Recup, l’Éclusier…) - les créations digitales (« Étoile Filante », « Les vies bocalship », « L’unité RED »…) - la programmation des « Event BS » mensuels.
Mon travail de documentation / communication digitale sera plus pro, précis et accessible.
Le plus important est que je sois aligné avec l’image que je renvois et le rythme que je me donne ; ce qui est le cas.
C’est bien beau tout ça, mais financièrement, où en suis-je ? Ce travail, participe-t-il à mes activités ? Quels sont mes modèles économiques dans toute cette façade ?
À suivre dans l’édition 80, qui émergera avant la fin de l’année.
Clique sur l’icône cœur en fin de mail si tu apprécies lire les coulisses de mon introspection.
Je te souhaite une excellente vie et une santé belle !
Prends soin de toi et à bientôt.
Amicalement,
Marc.
P.S. Visionne ma nouvelle vidéo sur YouTube, présentant mon intervention à Montans (81), il y a 2-3 semaines : « L’Éclusier - La prairie a reçu 34 arbres ! »

